Archives pour l'Auteur : RoM

En résumé #156 : La poule trouillarde et l’œuf radical

Marre de cette injustice (financière) ? Fous un grand coup de pied dans le statu quo en me soutenant, même modérément, sur Tipeee ou Paypal. Grâce à toi, je pourrai continuer à explorer ces dilemmes avec humour !

Elle dé-Pass, la Borne !

Ça y est, enfin ! Le gouvernement a pris une grande décision : finies, ces aides superflues qui étouffent l’économie et infantilisent les citoyens. Le Pass Culture ? On s’en passe !

Pass Culture, tickets restau… Pourquoi toujours laisser l’État choisir pour nous ? Donnez-nous plutôt cet argent directement, et on fera ce qu’on veut avec !

Aucun besoin de ce « Pass Manga » que le djeune claque en livres nuls ou en escape games idiots !



Hein ? Ah, on me souffle dans l’oreillette que seule la part collective du Pass Culture est suspendue. Et que la part individuelle, contrairement à ce qui se disait ces derniers mois, reste intacte. Oui, et alors ?

Alors… Toi qui as réagi en te réjouissant à la vue des mots « suppression », « Pass », « Aide » et « Culture » ? Alors ce n’est pas DU TOUT ce que tu crois (qu’on pourrait discuter, mais qui en l’occurrence est hors sujet). Et moi je soupçonne même le gouvernement d’avoir compté sur cette confusion… (ne me traitez pas de conspi, je fais part d’un simple *soupçon*)


(Et j’ignore le rôle exact d’Élisabeth Borne dans l’affaire, mais elle est ministre de l’Éducation Nationale, et le jeu de mot était trop évident)


La réalité, c’est que cette décision est (quasi littéralement) un coup de massue pour l’éducation, les acteurs qui font vivre ces projets, et bien entendu les élèves.

Permettez-moi de vous expliquer ce qu’est le Pass Culture, et pourquoi le gel de sa part collective est lourd de conséquences (Et après, seulement après, tu pourras te permettre d’émettre un avis un minimum éclairé sur cette décision, ok ?)


La part individuelle et la part collective du Pas Culture : 2 mondes à part !

Clarifions, parce que pour les gens qui ne sont pas concernés, c’est VRAIMENT très pas clair :

  • La part individuelle, c’est ce fameux crédit que chaque jeune (scolarisé ou non) reçoit : 20 € à 15 ans, 30 € à 16 et 17 ans, puis… 300 € à 18 ans.

Au total, 380 € par jeune, qu’il peut dépenser comme bon lui semble en produits ou activités jugées culturelles (Coût potentiel global ? 315 millions d’euros par an selon mon estimation [830.000 jeunes de chaque âge], rien que pour cette part).

  • La part collective, en revanche, est destinée aux collèges et lycées. Elle permet aux enseignants d’organiser des activités culturelles enrichissantes pour leurs élèves : théâtre, cinéma, conférences spectaculaires comme la mienne (!), expositions, etc. Chaque établissement reçoit une dotation de 25 € par élève pour l’année, soit jusqu’à environ 120 millions d’euros, selon l’utilisation des crédits (que tous les établissements n’utilisent pas intégralement) .
    Bon, je schématise, car c’est 25€ en collège, mais 30€ par élève de 2nde ou CAP, et 20€ seulement par élève de 1ere ou Terminale. Cherchez pas.

Le problème ? C’est que c’est la part COLLECTIVE qui vient d’être brutalement gelée (à 50 millions). Plus aucune nouvelle activité culturelle ne pourra être réservée et financée par les établissements scolaires pour le reste de l’année.

Et clair : tous les collégiens et lycéens sont privés de sortie pour le reste de l’année scolaire (sauf à ce que les activités soient allées jusqu’à leur validation finale sur la plateforme, avant le 31 janvier… jour de l’annonce brutale du gel…)


L’importance cruciale des sorties culturelles

Priver les élèves de sorties culturelles (incluant la science et l’esprit critique, hein), c’est leur enlever une expérience précieuse et unique : une sortie en groupe, entre enfants d’origines et de genres différents, dans un lieu avec des règles et des repères autres que ceux de leur environnement habituel. Ces sorties permettent aux jeunes de s’ouvrir à de nouvelles perspectives, de développer leur curiosité et leur capacité à interagir avec le monde extérieur. C’est bien plus qu’une simple pause dans l’emploi du temps : c’est une opportunité de grandir. C’est une partie importante du vivre ensemble. De plus, cette dotation, en offrant exactement les mêmes moyens à tous les établissements, était particulièrement égalitaire.

D’ailleurs, le Pass Culture collectif va même encore plus loin. Il favorise les rencontres : celles avec des artistes, des conférenciers, des créateurs.

Par exemple, mon offre « vitrine » (générique, quoi) pour l’exposition pédagogique « En route pour l’Esprit Critique », validée par la plateforme lundi… ne sera jamais réservée (malgré la demande d’un établissement dès mardi : le gel du Pass nous a pris de court pour concevoir et valider l’offre personnalisée). Ironie du sort : l’offre vitrine avait d’abord été refusée la semaine précédente parce que je n’y avais pas précisé que je proposais d’échanger durant deux heures avec les élèves, pour répondre à leurs questions sur l’esprit critique en tant que créateur. Ce type d’interaction (de « médiation») est un prérequis à la conformité d’une offre sur la plateforme.

Autre ironie : le soir même du gel, le lycée dans lequel j’espérais depuis longtemps intervenir m’a écrit, texto : « C’est dommage, j’avais plusieurs collègues qui souhaitaient vous faire venir« .

Oui, c’est dommage, je vous le confirme.


Un coup d’arrêt

Je travaille depuis des années à développer des activités de promotion de l’esprit critique : BD en ligne, livres, expositions, conférences spectacle : des outils pour stimuler la réflexion et la curiosité. Mais ces projets, relevant jusqu’ici principalement d’un « bénévolat contraint », n’ont pas toujours été simples à mettre en place…

Il y a deux ans, je me suis heurté à une réponse récurrente : “Vous n’êtes pas référencé Pass Culture ? Alors désolé, mais TOUT passe par là maintenant. Si vous voulez travailler avec des établissements scolaires, il faut vous y faire référencer !”. J’ai donc entamé le long et complexe processus de référencement sur ADAGE, la plateforme de gestion du Pass Culture collectif. Cela m’a pris plus d’un an, entre reports de commission et problèmes administratifs (le système informatique a « oublié » de reporter mon dossier sur 2024 🙂 ).

Enfin, à l’été 2024, j’ai obtenu le précieux sésame : mon agrément. Si les choses étaient compliquées jusque là, la plateforme, une fois qu’on en a compris le fonctionnement, est vraiment très bien faite.

Et j’ai pu en profiter… Deux fois. DEUX FOIS. Deux représentations en octobre, avec des élèves de 4ème et 3ème, puis de seconde. Les retours étaient vraiment très enthousiastes, et de nombreuses discussions sont (enfin, étaient) en cours pour d’autres projets cette année. Jusqu’à ce que le couperet tombe : gel total. (j’ai heureusement 2 interventions à venir, fin février, qui ont été validées à temps. Et 2 autres pour lesquelles le gel nous a fauchés comme un lapin en plein vol)


Une catastrophe pour tous

Ce gel budgétaire est un coup d’arrêt brutal non seulement pour moi, mais pour l’ensemble du monde culturel et éducatif. Imaginez-vous travailler à mettre en place un projet pour vos élèves depuis des semaines. Tout ça pour RIEN.
Pire : imaginez la situation des artistes ou acteurs culturels en face, qui comptaient bien légitimement sur ces prestations rémunérées…

  • Pour les établissements scolaires : Plus de nouvelles sorties culturelles. Les enseignants devront faire appel à des mécènes, au privé, aux parents, ou… au bénévolat ?
  • Pour les élèves : Un appauvrissement de leur parcours scolaire. Fini le théâtre, les expositions, les conférences. Alors que ces activités étaient l’occasion de découvrir de nouveaux horizons et d’apprendre différemment.
  • Pour les acteurs culturels : Beaucoup dépendent de cette part collective pour vivre. Une suppression aussi soudaine met directement leurs activités et survie financière en péril.

En termes budgétaires, rappelons que la part collective représente une somme modeste à l’échelle nationale : 25 € par élève, soit une fraction des 11.570 € qu’un lycéen coûte chaque année à l’État (chiffre officiel 2018).

Et ce, alors qu’un bon de 300€ reste offert à chaque jeune de 18 ans, qui est libre de l’utiliser à sa convenance individuelle (par exemple pour payer son entrée au Puy du Fou), là où l’usage de la part collective repose sur la concertation d’un acteur culturel, d’un professeur organisateur, et d’un chef d’établissement qui valide l’usage des crédits

Peut-être aurait-on pu réduire ce bon à 200€ ? En comptant environ un million de jeunes de 18 ans, ce gain aurait représenté 100 millions d’Euros : assez pour financer la part collective. Qu’il aurait par ailleurs été possible de restreindre également un peu (plafonnement des prestations, restriction du périmètre… que sais-je ?). Mais c’est une suspension totale et sans préavis qui a été décidée. « Sympa ».


Et maintenant ?

Le sol se dérobe un peu sous mes pieds, je ne vous le cache pas. Sentiment de trahison. Après des années à tenter de professionnaliser mon activité, qui m’occupe à temps plein, mes perspectives financières s’envolent en bonne partie. Il me reste heureusement quelques possibilités avec d’autres types de structures (associations, médiathèques, municipalités, peut-être?), mais j’avais orienté l’essentiel (et adapté mon spectacle) vers les établissements scolaires et les jeunes, avec lesquels je pense que la culture de l’esprit critique est la plus porteuse (à ces âges, le biais de confirmation a moins de matière première…).

Je me permettrai donc de renouveler un appel à celles et ceux qui le souhaitent et le peuvent : si vous souhaitez ME SOUTENIR et m’aider à traverser cette période difficile, vous pouvez le faire via Tipeee ou PayPal. Chaque contribution compte et me permet de continuer à créer, à partager et à diffuser l’esprit critique.

Ne dramatisons pas : la situation d’autres acteurs culturels est certainement bien pire, et il s’agit avant tout de tenir jusque l’automne (à supposer qu’ils rétablissent la part collective en septembre…). C’est tout de même une immense déception, car la période avril/mai/juin était la plus propice.

Des gens m’ont reproché (les réseaux sociaux sont toujours si sympas) d’avoir « fondé un business model sur des subsides de l’état », et que c’était bien con de ma part (merci). Alors, non. J’ai juste tablé sur la capacité des établissements scolaires à payer normalement les prestations qu’ils sollicitent, et suivi le seul chemin possible pour travailler avec eux. Comment aurais-je pu anticiper une décision aussi inattendue et illogique ? Et puis quoi, les élèves, on les abandonne ?


Pour conclure : une erreur à rectifier

Espérons que le gouvernement comprendra rapidement la gravité de cette décision irrationnelle. Couper net le financement d’une partie essentielle du Pass Culture revient à couper les ailes à toute une génération de jeunes. Les économies réalisées ici sont minimes face aux coûts d’une jeunesse moins cultivée, moins critique, moins préparée à affronter les défis du monde. Face au dégoût des enseignants. Et face à un peu plus de précarisation des acteurs de la culture et de la science.

Le gel du Pass Culture collectif n’est pas seulement une erreur, c’est une faute.


PS : je reçois à l’instant un mail m’indiquant que l’offre pour l’exposition « Croque-escroc & le rondhomme », réalisée conjointement avec l’ami Méta-Brouteur pour expliquer les techniques utilisées par les « brouteurs » et mettre en garde contre ces escroqueries, vient d’être acceptée et publiée sur la plateforme. Bon, puisqu’il est maintenant impossible de la réserver, ça nous fait une belle jambe. Tout au plus, ça permettra aux enseignants qui vont sur l’application d’en connaître l’existence, pour, peut-être, la présenter l’année prochaine. Mais qui va encore sur l’application, puisqu’il est maintenant impossible de l’utiliser pour mettre en place un projet culturel avec sa classe ? 🙃

J’en profite pour vous signaler que la culture, c’est bien plus que la culture. Avez-vous une idée du nombre de dossiers de surendettement dans lesquels la personne concernée finit par reconnaître du bout des lèvres qu’elle a donné son argent à un brouteur ? Il nous a été dit que c’était très, et de plus en plus, fréquent. Il faut donc informer et mettre en garde.

Oh bah dis.


En résumé #155 : On tombera pas dans le panneau


Ceci risque inévitablement de vous rappeler une situation en particulier. Ce n’est pas pour autant une description du conflit qui agite nos réseaux au moment où j’écris ceci, mais plutôt d’une mécanique plus généralement en œuvre lors d’un conflit public à l’ère des réseaux sociaux.

Pour plus d’images qui prennent de la hauteur sans trop se mouiller, soutenez moi sur

Doute en Ronds : teaser et présentation vidéo !

En version très courte ( 90 secondes) :

En version plus détaillée (4 minutes) :

Notez que vous y trouverez en passant (à 3:43) le sommaire exhaustif de tous les sujets susceptibles d’être abordés durant la conférence spectacle (selon le public !) :

Vous en voulez plus ?
Vous pouvez retrouver une présentation détaillée, avec des photos et des extraits vidéos, ICI.

Vous pouvez visionner un montage de 30 minutes de la toute première représentation, donnée aux Rencontres de l’Esprit Critique de Toulouse en avril 2024, ICI.

Et comme toujours, si vous avez l’âme d’un(e) mécène, même pour m’offrir un ptit café, vous pouvez me soutenir ici (en attendant que ces activités permettent de me verser un revenu) :

En résumé #151 : le dilemme du sceptique (trop) bien entouré

Au fait, as-tu vu le petit clip amusant que nous avons réalisé et publié sur la chaîne de l’Afis [abonne-toi] ?

Et pour commander le livre « Un sceptique bien entouré » (qui fera un excellent cadeau de Noël pour ta tata, ton beau-frère, ou toi-même), c’est par ici : https://www.book-e-book.com/livres/217-un-sceptique-bien-entoure-nhc001.html

Retour sur « Doute en ronds », au Cellier de Reims !

Le Cellier, à REIMS : c’est dans ce lieu culturel emblématique que j’ai eu le plaisir de partager trois versions de ma conférence jonglée Doute en Ronds, explorant l’esprit critique à travers un format original. Deux jours intenses, les mardi 12 et mercredi 13 novembre 2024, riches en rencontres et en échanges, où l’esprit critique a trouvé un public attentif et enthousiaste, des enfants aux adultes.

Deux journées, trois publics

L’après-midi a commencé par une représentation dédiée aux jeunes élèves : deux classes de CM1/CM2 et deux classes de 4ème et 3ème, accompagnées de leurs enseignantes. Avec 87 spectateurs, la salle était pleine à craquer ! Le défi ici était d’adapter les concepts de l’esprit critique à leur niveau, avec des exemples accessibles et des démonstrations ludiques, comme les idées reçues du quotidien ou sur les animaux, ainsi que des thèmes comme les illusions, la santé, le surnaturel ou l’intérêt de la science. La salle résonnait de rires et de questions curieuses (et parfois curieuses), preuve que l’enthousiasme et l’ouverture des plus jeunes est un moteur puissant.

« Les élèves étaient captivés. »

— Enseignante accompagnatrice

« C’était un spectacle drôle ! », « Le jongleur nous a impressionnés », « Si vous voulez savoir ce qu’est la zététique, allez voir le spectacle ! »

— Mots d’enfants, classes de CM1 & CM2

Le lendemain matin, c’était au tour des lycéen(ne)s de seconde d’assister au spectacle. Une version plus étoffée, abordant des concepts comme le biais de confirmation, la pensée magique et la superstition, le bouleversement de l’intelligence artificielle, la science (et ses limites !) avec des exemples qui résonnent dans leur quotidien ou préoccupations.

— Encadrante des élèves de seconde

Le mardi soir était consacré à une représentation ouverte à toutes et tous. Un public hétérogène, mêlant ami(e)s, amatrices et amateurs de science & d’esprit critique, curieuses et curieux. Là aussi, le spectacle allait un peu plus loin (et durait ici un poil plus de 2h) : qu’est-ce qu’une croyance ? Qu’est-ce qui relève ou non de la science ? Comment l’image nous trahissait-elle déjà un peu avec Magritte il y a près de 100 ans, et nous trahira désormais BEAUCOUP avec l’Intelligence artificielle ? L’être humain est-il une machine à donner du sens ? Tout cela avec quelques (brefs) détours par la philosophie (Karl Popper, René Descartes, Albert Camus, Simone de Beauvoir, Emil Cioran… Et même, face au doute, l’aura d’Hegel ! [j’ai renoncé à faire ce jeu de mot pendant le spectacle, alors je vous le glisse ici ! Mes excuses à Laura. ])

Les échanges après le spectacle ont été particulièrement enrichissants, et les retours, très positifs, ont pleinement confirmé mon envie de poursuivre cette (récente) aventure de la scène !

— Une spectatrice du soir

— Une autre spectatrice du soir

« Deux heures à apprendre, comprendre et se divertir que l’on ne voit pas passer grâce a tes talents d’orateur, de professeur, de jongleur et, il faut bien l’avouer, un peu de clown aussi. Merci pour ce moment Romain ! »

— Un spectateur qui me tutoie

« J’ai adoré le spectacle ! C’était marrant et aussi très intéressant. J’ai hâte d’en voir un autre ! J’ai bien aimé la blague avec les balles. »

— Un spectateur de 10 ans

« Mon fils a adoré ce spectacle-conférence ! Les idées principales étaient présentées de manière à la fois marrante et intéressante, ce qui a capté son attention du début à la fin. Il a appris plein de choses tout en s’amusant, et il en parle encore avec enthousiasme. Une belle manière de mélanger éducation et divertissement ! »  

— …son père !

« Ton introduction sur les croyances était un peu trop longue. Je te l’avais dit ! »

— Ma femme

« Oui, bon, c’est vrai que c’était pas mal. »

— Sa mère

Jonglage et esprit critique : un duo qui surprend

L’originalité de Doute en Ronds repose sur l’utilisation de la jonglerie comme métaphore et support pédagogique. Que ce soit avec une balle blanche et une balle noire pour illustrer des dilemmes, ou avec une boule de cristal pour parler de pensée magique, chaque objet raconte une histoire et invite à réfléchir. Ces démonstrations physiques captivent, tout en rendant concrets des concepts parfois abstraits.

Merci au public et aux partenaires

Ces représentations n’auraient pas été possibles sans l’accueil chaleureux du Cellier de Reims et l’organisation impeccable. Je tiens également à remercier les enseignants et accompagnateurs qui ont permis aux élèves de découvrir un univers différent, ainsi que tous ceux qui ont pris le temps de partager leurs impressions après les spectacles.

Et bien sûr, un immense merci au public, pour son attention, ses rires et ses retours bienveillants. C’est grâce à vous que ce projet prend tout son sens.

En route pour de nouvelles dates !

Ces moments au Cellier de Reims ne sont qu’une étape dans l’aventure Doute en Ronds. Si vous souhaitez en savoir plus, faire organiser ce spectacle dans votre ville ou des interventions dans vos établissements scolaires (de la fin de primaire à l’enseignement supérieur), n’hésitez pas à me contacter sur douteenronds@ebbh.fr.

En attendant, je vous laisse avec l’affiche du prochain spectacle, à l’espace LUDOVAL de Reims, le mercredi 11 décembre 2024 à 19h00 ! Dans un bel amphi de spectacle de 80 places !

Notez aussi que le lendemain, jeudi 12 décembre, la salle m’est également réservée pour l’organisation des sessions particulières pour les scolaires (de la fin primaire à l’enseignement supérieur). N’hésitez donc pas à vite me contacter sur douteenronds@ebbh.fr pour nous organiser (pour les collèges et lycées, le financement se fait via la part collective du Pass Culture).

Merci encore pour ces journées inoubliables, et à bientôt pour de nouvelles jongleries sceptiques !

La politesse du doute ! (épisode #117)

Douter c’est donc poli. Or être poli, c’est aussi savoir dire « MERCI ».

Et pour me dire MERCI, quoi de mieux qu’un petit don ponctuel ou récurrent sur Tipeee ? C’est vite fait, et c’est par ici : https://fr.tipeee.com/evidence-based-bonne-humeur

Soutenir mon travail , c’est participer à la diffusion d’un esprit critique joyeux et bienveillant !

Romain

« Doute en ronds » à la fête de la science !

Samedi 5 octobre 2024, j’ai eu le grand plaisir d’être accueilli au CRL 10 Jean Verdier (merci à Rose Lecat), à l’invitation de la Mairie du 10ème arrondissement de Paris (merci à Thomas Watanabe-Vermorel), à l’initiative de l’association Les Petits Débrouillards (merci à Marion Papin et Maëlle Robert), et avec le soutien opérationnel de l’Association Française pour l’Information Scientifique Afis (Merci à Jean-Jacques Ingremeau) pour la présentation de ma conférence jonglée Doute en Ronds (merci au public) !

Un très bon moment, pour cette « deuxième » sur scène face à un public adulte, qui conforte définitivement ma volonté de poursuivre dans cette voie 🙂

BONUS : le hasard a voulu que Jean-Jacques Ingremeau, président de l’AFIS, soit « désigné volontaire » pour monter sur scène et apprendre à jongler ! Merci à lui de s’être prêté si sympathiquement à cette petite séquence 🙂

Pépé Jeannot était également avec moi sur scène !

…à très bientôt !

(à Reims, le mardi 12 novembre à 19h30, au Cellier : réservations sur douteenronds@ebbh.fr)


Comme à chaque fin de billet ou de publication, je vous invite à soutenir le projet EBBH, ce cheminement original à la poursuite de (la promotion de) l’esprit critique, via la plateforme Tipeee, permettant d’effectuer un tout petit ou un tout gros don, tout ponctuel ou tout récurrent (mensuel)

Romain.

Un monde radieux (épisode #116)

Cet épisode est à retrouver dans Un sceptique bien entouré, accompagné, en regard du texte instructif de Tristan Kamin, ingénieur d’études de sûreté nucléaire.

Vous y apprendrez pourquoi le radon émis notamment par le granit constitue la principale source d’exposition à la radioactivité en France, que les bananes (ou le tabac…) sont elles mêmes radioactives (mais c’est pas grave), que l’imagerie médicale n’est pas en reste (mais le risque est connu, et géré), et qu’on est proportionnellement peu exposé à la radioactivité à proximité d’une centrale nucléaire !

Vous aimez le travail d’EBBH ? Soutenez moi sur Tipeee, en m’offrant ponctuellement un café , ou de quoi m’acheter une main, voire un régime de bananes chaque mois !
(Oui, une banane = un « doigt », plusieurs attachées ensemble = une « main », et plusieurs mains en grappe = un « régime de bananes ». T’as appris un truc, là, hein ?)


Plus d’info sur ce qu’est la plateforme Tipeee et pourquoi elle est importante pour moi ? Explications ici !

Qu’est-ce que « Tipeee » et pourquoi est-ce très important pour moi ?

💡 𝗖𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 Tipeee ?💡

On m’a fait remarquer que mes appels à soutien étaient trop discrets, et que peu de gens connaissaient réellement la plateforme 𝗧𝗶𝗽𝗲𝗲𝗲. Alors, si vous vous êtes déjà posé la question de ce que c’est, ou pourquoi soutenir un projet comme le mien, lisez bien la suite !

🎨 𝗤𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗧𝗶𝗽𝗲𝗲𝗲 ?

𝗧𝗶𝗽𝗲𝗲𝗲 est une plateforme qui permet de soutenir des projets créatifs, éducatifs, ou artistiques grâce à des contributions mensuelles ou ponctuelles, à la manière d’un pourboire (tip en anglais). Ce soutien direct des spectateurs, lecteurs ou participants, aide à maintenir une indépendance éditoriale, une gratuité des contenus (sans pub sur le site) et ainsi à continuer à créer du contenu de qualité.

✍️ 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 (𝗺𝗲) 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 ?

En tant qu’auteur de Bandes (presque) Dessinées, conférencier « jonglé » en devenir, semi-célébrité et défenseur de l’esprit critique, mon objectif est de partager des réflexions, du savoir et un peu d’humour avec vous. (Il m’a été signalé que le terme « 𝘤𝘳é𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘯𝘶 » peut avoir une connotation négative, alors que je me vois plutôt comme un passeur d’idées ou un artiste engagé dans la diffusion de l’esprit critique.)

Soutenir mon travail, c’est encourager ces initiatives, me permettre de continuer à produire des bandes dessinées, des conférences jonglées, et d’explorer encore plus de nouveaux projets. Ma présentation sur 𝗧𝗶𝗽𝗲𝗲𝗲 fait également un point détaillé sur ma production et ma situation actuelle, afin de vous donner une vision claire de ce que votre soutien permet de réaliser.

🔗 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲 ?

Sur 𝗧𝗶𝗽𝗲𝗲𝗲, vous pouvez me soutenir à partir de petites contributions, qui s’additionnent pour faire une grande différence. Chaque soutien compte et aide à rendre ce travail possible, tout en bénéficiant à une communauté plus large qui, je l’espère, tire profit des réflexions et des projets que je partage.

💬 𝗘𝘁 𝘃𝗼𝘂𝘀 ?

Si vous appréciez ce que je fais, n’hésitez pas à en parler autour de vous ou à partager ce post. Continuons à promouvoir ensemble la pensée critique, avec humour et rigueur !

Merci d’avance pour votre soutien 🙏

https://fr.tipeee.com/evidence-based-bonne-humeur